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Les RIM – Rencontres Inter-Mondes des nouvelles manières de faire en architecture et urbanisme
sont deux journées professionnelles qui réunissent l’ensemble
des mondes qui ont à faire avec la fabrique des territoires.

Deux journées de cogit'action entre art et urbanisme

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Les RIM 2025 > 8 et 9 octobre à Nantes

Pour leur édition 2025, les RIM font escale à Nantes, répondant à certains axes de la feuille de route issue du Grand débat « La fabrique de nos villes » portée par la Métropole. 

Pendant deux jours, différents mondes (urbanisme, architecture, arts dans l’espace public, paysage, politiques publiques, recherche, design, juridique, économique, santé…) vont mettre en partage et au travail leurs questionnements relatifs à la fabrique des territoires, avec des visions et enjeux parfois très différents, le tout dans une atmosphère chaleureuse et artistique.

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LIEUX D'ACCUEIL DES RIM :

  • ensa Nantes - Ecole nationale supérieure d'architecture pour les temps de rencontres

  • Atelier Dulcie September [Ancienne école des beaux arts de Nantes] pour les temps conviviaux

  • CAUE Loire-Atlantique, Fibois Pays de la Loire, Université permanente, Atelier Dulcie September, ensa Nantes pour les ateliers

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Mot-clé de l’édition 2025 : « Artificiel »

Chaque année, une thématique donne le ton des ateliers, conférences et performances. Après avoir exploré le langage, la ruine, l’ambiance ou encore la trame, nous mettrons cette année à l'honneur l’artificiel et toutes ses facettes, dans toutes ses dimensions : à la fois artefact et symbole d'ingéniosité et de progrès au service des sociétés, mais aussi dans ses aspects plus inquiétants liés à l’IA, aux datas, à l’artificialisation des sols et à tout ce qui nous éloigne du vivant et l'anéantit.

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Les RIM sont l’occasion de détricoter nos différentes interprétations
et de produire en toute humanité de nouvelles représentations.
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Faire territoire autrement

Les RIM - Rencontres Inter Mondes des nouvelles manières de faire en architecture et urbanisme - s’adressent à toutes celles et ceux qui font nos villes et nos territoires. À travers différents champs d’expertise - technique, sensible, pratique, située - il s’agit de fertiliser les sujets de la fabrique urbaine et paysagère, de pair à pair, dans un contexte où les enjeux de transitions sociales, écologiques et démocratiques sont cruciaux. Avec la thématique « Artificiel », les RIM interrogent. Peut-on ré-unir nature et culture ? Les IA nous ont-elles possédés ? L’humain et le vivant peuvent-ils être ingénieux, ensemble ? Comment se fabriquent et se lisent les ambiances et les atmosphères urbaines ? Derrière quels masques se cachent nos récits urbains contemporains ? Autant de questions qui seront mises en discussion, en suspension, en performances et en exploration pendant deux jours à Nantes.

Bienvenue !

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Conférence inspirante

Ariel Kyrou « Construire nos imaginaires du futur »

Notre époque en crise, qui semble « artificialiser » à outrance, nous place dans une double sidération : d’une part de l’effondrement écologique qui nous laisse désemparés face à la fin du monde annoncée ; d’autre part du dépassement technologique et de la folie de l’IA sensée tout résoudre. Dans ce réel qui nous désoriente, comment repenser nos imaginaires ? Comment envisager de manière lucide et néanmoins positive de nouvelles voies pour le futur, au-delà des désastres et des fantasmes ? Spécialiste des imaginaires du futur, Ariel Kyrou propose ses pistes de réflexion dans une pensée qui puise à la fois dans la science-fiction, les arts contemporains et la philosophie.

Membre de la rédaction en chef de la revue Multitudes, Ariel Kyrou est l’auteur de nombreux ouvrages, tels que « Philofictions, des imaginaires alternatifs pour la planète » (Éditions MF, 2024), « Dans les imaginaires du futur » (Hélios 2023) ou l’« ABC Dick » (ActuSF, 2021). Ariel Kyrou enseigne les imaginaires du futur et l’histoire critique des cultures actuelles en master de médiation culturelle et scientifique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

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Artificiel décliné en 6 ateliers

Chaque atelier permet d’interroger l'artificiel selon l'une de ses multiples facettes, en favorisant les croisement d’idées et de regards. Les ateliers sont animés par une équipe, composée d'un·e facilitateur·rice, un·e chercheur·euse, un·e praticien·e et un·e artiste, afin d’inciter à se déplacer de nos postures habituelles et à faire commun. 

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La fabrique artificielle des territoires, serions-nous (dé)possédés ?

  • Dans nos quotidiens, nous ne pouvons plus lutter contre la colonisation de nos actions et de nos imaginaires par le numérique et les technologies. Les IA, la data et les algorithmes sont partout ! L’artificiel, ce non vivant, nous accompagne 24 sur 7 grâce à ses artefacts : accessoires intelligents, capteurs, réseaux, écrans. Si l’outil est magique, certains se demandent si nous ne serions pas possédés ? S’agit-il alors de s’en emparer et de le façonner à nos besoins ? Faut-il de résister par la lenteur comme nous y appelle Milan Kundera ? Ou encore, comme le suggère Marcelo Vitali-Rosati, profiter des bugs pour faire (ré)émerger notre esprit critique ? Cet atelier interrogera la manière dont cette emprise vient perturber nos imaginaires et nos émotions. Nous proposerons des visions et remèdes positifs, aptes à nous outiller dans cette rencontre entre l’humain et l’artificiel.

Animé par Hélène Bailleul (Enseignante-chercheuse, EUR Caps, Rennes 2), Hanna Ketels (Chargée de mission, Novabuild), Laurent Lescop (Architecte, professeur HDR, ensa Nantes), Gabriel Soulard (Artiste et écologue, Mycélium)

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Ce que l'artificiel fabrique : ambiances, perceptions et symboliques

  • Une atmosphère, une perception, c’est ce que l’on ressent lorsque l’on traverse un lieu ou un espace artificialisé. En architecture ou en urbanisme, ce que l’on appelle les ambiances est le fruit de données techniques - mesures, lumières, perspectives - tout comme d’éléments plus diffus qui relèvent du ressenti de chacun. Autant admettre que la subjectivité a son mot à dire. La question qui se pose alors est de savoir qui sont les faiseurs d’ambiances et ce qu’ils cherchent à produire. Si les architectes, les aménageurs et les urbanistes sont bien identifiés dans cette fabrication, qu’en est-il des artistes et des designers ? Et quel rôle jouent les habitants et usagers ? Comment, entre vécu et perçu, peut-on rassembler ces différents points de vue afin de mieux appréhender les espaces fabriqués ?

Animé par Emmanuelle Gangloff (Bien Urbaines), Anaïs Callipel (Collectif FIL), Maryne Lanaro (Collectif Grand Dehors)

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Des paradis perdus à l'anthropocène, comment sortir de la sidération ?

  • L’héritage occidental d’un rapport ambivalent à l’environnement, oscillant entre romantisme et extractivisme se manifeste toujours au présent dans la mémoire collective. Les avertissements scientifiques et mobilisations citoyennes de ces dernières années (rapports du GIEC, Loi Duplomb…) n’empêchent pas l’être humain d’aller au point de rupture avec son environnement naturel, dans la poursuite de son exploitation et de son artificialisation. Entre déni organisé et sidération collective, quelles voies peut-on explorer pour prendre une part active dans les transformations des territoires et finir par accueillir la métamorphose ?

Animé par Julie Hairy (Les Delié·e·s, Angers), Constance Hinfray (Chercheuse EUR Caps, Rennes), Stefan Shankland (Artiste et chercheur à l’ensa Nantes)​​​​

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​​Des paradis aux paysages artificiels, une cartographie de l'envers 

  • Explorer une cartographie de l’envers, celle de nos paradis artificiels, entre intime, espace public et société globale. Entre psychogéographie et ville invisible, entre joies cognitives et pratiques addictives. Là où les économies, légales ou non, les zonages et les dissonances se télescopent. Cet atelier propose de mettre au jour des sujets souterrains mais bien présents. Avec les codes de la cartographie, il s’agira de travailler nos perceptions, nos vécus, nos jugements et de proposer une lecture inédite de la ville.

Animé par le collectif À la criée : Frédéric Barbe (Géographe et artiste) et Tibo Labat (Architecte et activiste)

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Artificiel, savoir de la main (ou de la patte !) et ruse de l'esprit 

  • Dans une société occidentale qui a opéré une rupture entre le manuel (ainsi que le pédestre) et l’intellectuel, les territoires se fabriquent désormais majoritairement dans des bureaux, « hors sol », avec l’aide de données et d’études. Considérant l’artificiel comme le produit de l’habileté humaine, certains préfèrent revenir aux fondamentaux : l’expérience, l’ingéniosité, le détournement ou encore la mètis qui invite à se mettre dans la peau d’un·e autre pour adapter sa vision du monde. Comment retrouver cette ruse ? Quelles sont les principales inspirations du vivant qui permettent de déployer de nouvelles intelligences ? Dans cet atelier nous mobiliserons nos cervelles pour prendre les choses en main !

Animé par Amandine Le Corre (Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant), Charly Fortis (Architecte, chargé de mission, CAUE Loire Atlantique), Anne Philippe (Architecte-artiste, enseignante chercheuse à l’ensa Nantes), Angèle Pillot (Chercheuse au Laboratoire AAU Crenau, ensa Nantes)

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Artifices et artefacts : quand la ville avance masquée

  • Si la ville vécue est traversée d’histoires et d’imaginaires portés par les habitants, la ville conçue est aujourd’hui très largement pétrie de narratifs : marketing territorial, storytelling, fabrique de nouveaux récits. La logosphère - où prédomine le discours oral - dans la fabrique urbaine nous joue-t-elle des tours ? Entre acteurs de la concertation publique, communicants, artistes, designers, habitants, d’où naissent tous ces récits ? À qui profitent-ils ? Comment les identifier, les détourner, les déjouer ? Cet atelier partagera nos étonnements sur les effets de masque, matériels comme immatériels, qui composent les espaces publics. Comment se réapproprier ce qui tend à nous dépasser ?

Animé par Judith Frydman (Des ricochets sur les pavés), Laurent Devisme (Professeur HDR, ensa Nantes), Gwenola Drillet (Hôtel Pasteur, Rennes), Émilie Olivier (Artiste, Cie Midi à l’Ouest)

Créations artistiques

GONGLE, "Urbex en Multiplex"

Une exploration performative qui mêle marche urbaine, visioconférence et création audiovisuelle en direct. C’est par ce dispositif, imaginé par le groupe GONGLE, que la restitution des ateliers des RIM sera conçue et diffusée.

Écriture, mise en scène et jeu : Nil Dinç. Artiste visuelle : Tina Tesseydre. Régie son : Louise André.

Un projet initié et développé avec Cuesta, coopérative d’urbanisme culturel. Et soutenu par Rennes Métropole, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, la DRAC Île-de-France – Culture et lien social, le TJP – CDN de Strasbourg, Passeurs d’images, le cinéma Rotonde et la ville de Moissy-Cramayel, ainsi que Team Vitality.

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Marion Uguen, Les Dupond/t, "Artificiel, vous avez dit artificiel ?" et "La méthode C.O.A."

"Artificiel, vous avez dit artificiel ?" : présentation éloquente de la thématique​

Méthode de développement très personnelle. À l’origine de La Méthode C.O.A., il y a une nécessité intime, sociale, politique : REBONDIR ! Initiez-vous à la Méthode C.O.A. et renouez avec votre grenouille intérieure.

Écriture, interprétation : Marion Uguen

Coproductions : Le Vaisseau, fabrique artistique au Centre de réadaptation de Coubert (77), Les Journées Danse Dense (Pantin), Nouveau Studio Théâtre (Nantes). Soutien : Bora Bora productions. Aides au projet : DRAC Pays de la Loire, Ville de Nantes. Mises à disposition : Honolulu, Nantes, LOLAB, Nantes, CCN Le Phare, Le Havre, Théâtre du Fil de l’eau, Pantin, Danse à tous étages, Rennes

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Group Berthe, «Archi Superbe(s)»

S’y croire en se glissant dans d’autres peaux que la sienne, d’autres enveloppes ! Trois danseuses guides, s’emparent, à bras-le-corps et sans complexes, d’un podium de défilé et proposent, sans humilité, de se prendre pour Madonna, Pina Bausch, Céline… Par la danse et le chant, le public est invité à réveiller sa superbe, son lyrisme et son audace.

Extrait du spectacle « Superbe(s) ». Distribution : Anaïs Gallard, Christine Maltete-Pinck, Clémentine Pasgrimaud 

Partenaires : DRAC Pays de la Loire (appel à projet CNAREP & aide à la reprise), région Pays de la Loire, département de Loire-Atlantique, ville de Nantes. Accueils en résidence et coproductions : Notre Dame de Monts/Réseau La Déferlante ; Le 109 (Studio Antipodes), Nice ; Le Carroi, Ménetou-Salon ; Ville de Grand Quevilly ; TU Nantes ; Bain Public, Saint- Nazaire ; La Vache qui Rue, Moirans-en-Montagne ; Maison de Quartier Madeleine Champ de Mars, Nantes ; Théâtre Francine Vasse (Cie Yvann Alexandre), Nantes ; Nouveau Studio Théâtre, Nantes ; Ligne 21, Plogonec.

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Espèces d'Espaces, «Archipel»

Espèces d’Espaces invite les participant·es à venir créer des îles, microcosmes de société à échelle réduite, fragment de paysages et d’habitats. Puis vient l’heure de la mise à flot. Le bruit des vagues s’amplifie. Au sol, la mer surgit de la dalle, bleu azur. Un archipel d’îlots épars émerge dans l’océan artificiel. Le regard happé par le ressac, on se laisse aller à la rêverie ; on contemple le détail d’un habitat sur pilotis, le vert d’une forêt, le relief d’une dune de sable.

Installation participative inspirée du spectacle « En attendant la Vague », création 2025
Équipe artistique : Jean-Marc Bésenval, Florentin Guesdon, Zoé Jarry

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Collectifs Grand Dehors & Désorceler la Finance, «CIEL : Rituel d’envol»

Pour clôturer les RIM, un rituel collectif vient activer les forces en présence et ouvrir un passage vers la prochaine édition. Entre cerf-volant et cerveau lent, un rituel qui met à l’honneur le geste humain et la lenteur créatrice. Au gré des vents présents et futurs.

Conception et rituel : Maryne Lanaro & Emmanuelle Nizou

Avec la participation active des RIM, Collectif Désorceler la Finance, Collectif Grand Dehors, Mondes communs.

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Programmation associée

Dans le cadre de WAVE, Biennale des arts visuels

Atelier Dulcie-September, place Dulcie-September, 4400 Nantes, à voir du  2 au 31 octobre

LUEURS - Exposition collective

  • Artistes : CATA - les ateliers de la survie (Anaïs Lapel et Gaspard Husson), Adélaïde Gaudéchoux et Floryan Varennes > Entre invocation de formes de vie millénaires, spéculation sur ce qui est à même de rester dans un futur marqué par la catastrophe ou réinterprétation d'objets symboliques, les œuvres réuni·es aménagent des espaces propices au recueillement, au soin et à l'émergence de nouvelles spiritualités. 

  • Constellation Wave 2025 : cartographie et portraits des lieux participant à la biennale, ainsi que de l'ensemble des artistes de la programmation

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Pecha Kucha

Revue d’expériences inspirantes et dynamisantes : 

  • On plante le décor ! Par le Collectif Fil

  • « Ça vaut le détour ! » Une expérimentation urbaine et culturelle à Caulnes, par Cuesta

  • Architectures vivantes : tisser des mondes avec les matériaux biosourcés, par Fibois Pays de la Loire

  • « Redessiner le Clos » par Plaine Commune

  • «Ta ville entre tes mains » Des ateliers d’architecture à hauteur d’enfants, par l’Ardepa

  • L’étude écologique du sens des masses, par Angèle Pillot

  • Bassens, clause culture, par Compagnie Architecture et Mycélium

  • « Mais qu’est-ce donc qu’un espace public? », par Pauline Ouvrard

  • La distillerie des initiatives de Machecoul , par le CAUE Loire Atlantique et la ville de Machecoul 

Initialement organisées à Rennes puis à Brest à l'initiative d'Au Bout du Plongeoir, fabrique d’art et de rencontre (Thorigné-Fouillard), Les RIM sont aujourd’hui coorganisées par Mondes Communs (Nantes) ; Au Bout du Plongeoir, fabrique d’art et de rencontre (Thorigné-Fouillard) ; Le Fourneau, Centre National des arts de la rue et de l’espace public (Brest) ; Cuesta, coopérative d’urbanisme culturel (Paris, Rennes) ; Polau, Pôle arts & urbanisme (Tours) ; L’Hôtel Pasteur (Rennes) ; l’ANPU, Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine et le Mouvement de l’urbanisme culturel (Nantes).

Les RIM bénéficient du soutien de l'État - Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire et de Nantes Métropole, dans le cadre de la feuille de route issue du Grand débat « La fabrique de nos villes », ainsi que du mécénat de la Banque des territoires - Caisse des dépôts.

En partenariat avec : Ensa Nantes, Atelier Dulcie September - Interstices, CAUE de Loire-Atlantique, Laboratoire AAU équipe CRENAU Nantes, EUR Caps (Rennes), L'Ardepa, AURA Spectacle vivant, Fibois, Plan 5, Novabuilt, Bien urbaines, Les Délié·e·s, À la criée

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