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Outil 2021 : l'ambiançomètre

" L’Enfant qui naît n’entre pas dans une ambiance naturelle : il entre dans la civilisation où se développe la vie des hommes. C’est une ambiance fabriquée en marge de la nature, dans la fièvre de faciliter la vie de l’homme et son adaptation."

Maria Montessori - 1935

Lost&Find

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Lost&Find est un laboratoire de Recherche/Action : une plateforme destinée aux jeunes architectes questionnant la PERTE de considération de la valeur des ressources dans le domaine de la construction, pour TROUVER des pratiques éthiques, conscientes et responsables.

L'ambiançomètre est un outil créer par le collecitf Lost & Find, afin d'entamer  l'enquête sur l'ambiance d'un lieu.

Accompagné d’un protocole d’utilisation, cet outil a pour but de vous faire vivre une expérience exploratoire. Il vous propose une nouvelle façon de découvrir un lieu en y mesurant son ambiance…

À l’interstice entre le ressenti et l’imaginaire, l’ambiance tient à la subjectivité, à l’instantanéité, aux perceptions et aux sens : il y a autant d’ambiances que de personnes qui en font l’expérience. Alors comment la mesure-t-on sur le terrain, dans ses dimensions à la fois sensibles et tangibles ?

Fiche de l'ambiançomètre

Activation de l'ambiançomètre 

1. Ambiance sacrée / Sacrée ambiance 

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“Faire célébration, c’est le faire intérieurement avec des représentations communes” 

“Comment circonscrire le sacré?”

2. Concevoir l'ambiance? 

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“A quoi tient l’ambiance?” 

“Peut-on la créer? L’aménager? La marketer?” 

"Un même espace, des perceptions subjectives différentes. La fonction permet-elle de concevoir le relationnel? 

3. Ambiance, rythmes et temporalités 

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Un végétal très ordonnancé, très humanisé, très organisé, et à certains endroits qui envahit, comme si on laissait pourrir la situation. 

C'est une ville dans la ville. Une ville bouillonnante dans un lieu endormi, marqué par l'ennui. 

Sensation d'être dans une bulle, où le temps est suspendu, tout en étant témoin du rythme de la ville avec ces voitures qui passent. 

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4. Ambiance empuissantante et pouvoir d'agir 

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La confrontation des relevés sensibles et sensoriels des un.es et des autres, met en lumière une ambiance  Place Charles de Gaulle “ambivalente” et "déstabilisante". La mesure de l’ambiance de cette place surnommée par le groupe “ place oxymore” où “la place des deux extrêmes" , est double : elle s’attache à sa centralité d’une part et à sa marge d’autre part. Les curseurs qui rendent comptent de l’une et de l’autre sont bien souvent situés aux antipodes. Le centre est un espace plateau vide. Un espace des possibles ! Oui mais pour qui ?  Très minéral il peut aussi être vécu comme hostile.

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La périphérie est plus occupée ( mobiliers urbains, édifices et services divers comme le cinéma, les Champs Libres, la CPAM,  restaurants, transports, ... ) et même habitée ( tentes ). A part lorsqu’elle est occupée par un rassemblement ( festif, artistique, militant ou sportif  … ) la centralité est un espace qui se traverse plus qu’il ne se vit. La marge de la place apparaît au contraire comme un espace de stagnation, de  rencontres et de commerces ( légaux et illégaux ) : accueillante pour les un.es, repoussoir pour d’autres.  Le dispositif de présentation expose des éléments de collectes et les freins à l’empuissantement ( en rouge  ), les éléments qui le favorisent ( en vert ) . 

“D'où je parle ?” “ Qu’est ce que je fous là ?” “ Je (p)rends de la place ! ”

5. Ambiance des villes / ambiance des champs 

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Viasilvia est vécu comme un territoire contrasté, appelant souvent à placer les curseurs à l’extrémité des deux antonymes. On peut voir différentes temporalités qui se croisent, s’accrochent ou se superposent sur ce territoire qu’on peut voir sur les chemins ( agricoles ou récents…), les bâtis ( vieille ferme, nouveaux bâtiments…. ).  Les temporalités des villes et celles des champs se côtoient rarement aussi intimement. La mesure de cette double ambiance est donc complexe. Comment raconter le rapport entre les deux et les perméabilités ? Il ressort de ce projet, une idée de deuil et de naissance -  le deuil de la nature qui se meurt à cet endroit, compensée par la naissance du projet - et l’envie de soigner les transitions d’un espace à l’autre. 

 

La question du temps est prégnante. Le projet débuté en 2015 devrait s’achever en 2040 et les riverains rencontrés évoquent un manque de visibilité sur l’avancée des constructions. Il est actuellement difficile de se projeter dans le quartier dont la vie se déploiera complètement dans 40 ans. 

Deux mots sur la collecte : 

  • Déchets de chantier :  pour rappeler la poésie de la transformation 

  • Glands : pour rappeler l'existant 

  • Tests de prélèvements de couleurs (différentes terres / sols / matériaux…), gravier, terre

6. Ambiance du/au/me travail(le) 

De nombreux contrastes entre ce que nous avons observés, ressentis, entendus et ce qu'on nous avait racontés. 

Une sensation écrasante à été ressentie entre les boites, avec une sur représentation du minéral, mais à la fois avec des points de vue sur la ville et sur la végétation. 

Ce qu'il faut, c'est "humaniser le fonctionnel". 

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Les ambiançomètres réunis au domaine de Tizé 

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