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Propositions artistiques 

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Cette année les rencontres inter-mondiales s'organisent autour de la thématique "ambiances" avec différents ateliers exploratoires de la métropole rennaise, ainsi que des performances et installations artistiques ouvertes à tous. 

Les rémouleurs 
Exprojections 

Les Rémouleurs existent depuis 1983 et est reconnue comme l’une des plus innovantes dans le domaine de la marionnette, du théâtre d’ombres et de projections d’images en France. Venue du théâtre de rue, elle aime jouer dans les théâtres, bien sûr, mais également dans des lieux moins attendus tels que les bars, les cours de fermes, les places de villages, les églises... Elle y touche un public très large, ordinairement éloigné des salles obscures.
Les Rémouleurs explorent en permanence de nouveaux territoires dans le domaine de la projection d’images et de la représentation scénique et construisent pour eux-mêmes mais également pour d’autres compagnies, des machines de théâtre (Miroir Liquide, prix Arts 2009, Cyclope/Camera Lucida, prix Louis Jouvet 2002, écran de fumée...).

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Fabienne Quéméneur (1)
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IMAGE DE VILLE
Marseille/Aix

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Image de ville est un festival de cinéma qui questionne la vile et l’urbain dans les projets cinématographiques. Le projet initial est de promouvoir un cinéma qui s’ouvre sur le monde urbain pour animer la réflexion sur l’espace publique et la civilisation urbaine.  
Présidé par le philosophe Thierry Paquot, le festival se développe autour de thématiques principales, les villes, les lieux, l’écologie et les questions d’accueil et d’hospitalité. 

FRANCOIS POSSEME
À l’aube de Via Silva

Sans la lumière serions nous  vivants ?
Depuis quelques années, François Possémé, photographe et artiste pluridisciplinaire cueille  l’image d’un paysage révélé par les lumières de l’aube aux abords du Domaine de Tizé.
Devant lui, vers l’Ouest, dans la nuit, un horizon qui se dessine, les abords d’une ville, une île que l’on devine.  

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Babil Sabir
Collectif Belge 

Voici Babil Sabir Cinquième, drôle de golem à 5 têtes de cloches, dix bras vifs et tendus, plusieurs gongs-langues dans les bouches et quelques boutons multicolores sur le corps, dansant dans son costume de carnaval cousu de bouts de métal, de bribes de voix et de morceaux de chacun d’entre nous.

Et puis voilà tout autour, à ses côtés, deux basses qui ronronnent mais griffent quiconque approcherait de trop près, une batterie de tambours martelés avec tendresse et précaution,
les ritournelles mouvantes d’un luth à six schtroumpfs, un orchestre campanile sans son troupeau d’ongulés.

Babil Sabir Cinq se joue de deux fois quatre cordes pour deux de ses mains, onze cordes pour une seule autre main, vingt-deux gongs douze sonnailles quatre scies circulaires deux cymbales cassées un porte-voix géant et quelques lames de bois pour ses sept mains restant.
Tout cela sans frettes et sans filets, mais dans la joie de ce qui frappe et frotte.

 

La compagnie mange 
Les goûters mortels

Née en 2019, Mange ! rassemble différentes 
personnes qui souhaitent faire du théâtre comme ils aiment manger, avec appétit et gourmandise. Ils cherchent un rapport familier, de tendresse et de proximité, un théâtre qui aime son public et veut le rencontrer sincèrement, sur un mode joyeux tout en se jouant gentiment de lui. Comme disait ma grand-mère :
«  Mange, que tu fréquentes…!  ». 
Ils sont actuellement en cours de création ds goûters mortels soutenus par le Fourneau, Au bout du plongeoir et la Coopérative funéraire.

Expériences 
Laboratoire de médiation culturelle

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Angèle Manuali / Mathis Berchery 
Collectif Ukkluk

Expériences est une nouvelle étape dans l’éveil au voir et donner à voir autrement si cher à Adrien Lecoursonnais, poète urbain et médiateur culturel rennais. 

Adrien a proposé à Au Bout du Plongeoir d’être le lieu d’imagination de son Laboratoire de médiations culturelles appelé Expériences. Sept thèmes seront abordés afin d’inspirer l’expérimentation : la transmission et le partage, les traces et l’archive, la subjectivité, l’esthétisme, la poésie en histoire et patrimoine, le projet associatif d’Au bout du plongeoir, l’implication des publics. 

Dihia Kissoum, étudiante en médiation du patrimoine et stagiaire à Au bout du plongeoir, a rejointe le laboratoire et a inventé deux visites sensibles du domaine racontent une histoire sur le bâtiment et son histoire. 

Lequel de ces mondes saurait échapper aux filantesaisons ? Aux lumières du soleil qui d’étés en hivers fait son chemin dans l’air de rien, tranquillement change les humeurs, les sensations, les saveurs, les étazintérieurs ?

Manger une saison implique autant d’intégrer les températures, les états de la matière, les possibilités formelles auxquelles elles font écho, les nourriterrestres qui sont à disposition, et enfin les habitudes de conservation ou de cuisine qui correspondent ou permettent d’aller contre le temps, de savourer les fruisoleils de l’été en pleine nuihiver. La table est un trait d’union entre les convives, un petit signe qui catalyse pour faire vivre la chimientrelégens.


En une soirée, nous servirons deux jours, et une nuit, qui durera jusqu’au bout si le temps nous échappe. Trois tablédunions qui mangeront les mêmes choses suivant le passage des saisons dans lesquelles ils s’assiéront, environnées de poésidite.

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Hendrick Dussolier 
Cinéaste

Image de ville invite le public des RIM 2021 dans l’univers et la filmographie du cinéaste Hendrick Dusollier.
Avant son dernier long-métrage Derniers jours à Shibati (sorti en salles en 2018), qui chroniquait la disparition d’un quartier populaire de la ville chinoise de Chongqing, Hendrick Dusollier réalise notamment deux courts-métrages, Obras (2004) et Babel (2010).
Ces deux films témoignent de que le cinéma peut raconter et montrer des mutations de la ville contemporaine à l’oeuvre à l’échelle planétaire. De la ville européenne, Barcelone dans Obras, à la ville chinoise dans Babel, quelque chose se dessine de la ville qui change, de son esprit et de son identité.
Les deux films tracent une évidente trajectoire cinématographique ; ils révèlent l’inquiétude d’un cinéaste face à la disparition et à l’effacement de ce qui constitue la ville et son ambiance, et qui touche à notre condition humaine et urbaine.

Charles Altorffer 
Urbanisme enchanteur

Charles Altorffer est architecte, cofondateur de 3RS collectif d’ar(t)chitecture et s’est retrouvé dans le mouvement naissant des collectifs d’architectes cherchant à renouveler la pratique architecturale, notamment au travers de constructions éphémères. En 2008 il intègre l’ANPU (Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine) au sein de laquelle il contribue à l’élaboration de la méthodologie, des outils et des fondements de la psychanalyse urbaine. Dans la continuité de cette recherche-action, il développe un urbanisme enchanteur dont le traité est publié en septembre 2021. Traité de l’urbanisme enchanteur est un objet graphique surprenant, Charles Altorffer dresse le portrait du monde urbain, et fait l’inventaire des nécessaires changements à opérer pour s’adapter à l’avenir. Tout au long de son exposé, la naïveté se confronte au savoir. Urbain l’enchanteur d’un côté, Maître Corbu de l’autre : comme une conversation permanente dans la tête de l’auteur, ces deux personnages abordent les sujets de l’urbanisme, tentent de s’accorder sur l’évolution historique des villes et se prennent au jeu du projet salvateur…

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